Voici plus d'un an que nous sommes propriétaires de cette maison. Alors, nous nous étions dit que la cuisine serait notre priorité et puis, la réalité nous a convaincu qu'elle ne l'était objectivement pas.
A présent que la plupart des travaux les plus dégueulasses -en matière de génération de poussière et de bazar- sont faits, la cuisine est notre prochaine priorité.
La pièce est prête : doublage en placo du dernier mur, enduits et peintures des autres ; du plafond et des poutres, préparation du sol, installation des prises
Les meubles sont assemblés.
Restent
- les raccordements de plomberie
- la pose des meubles
- la pose de l'électroménager
- la pose et les découpes du plan de travail
- les branchements
- les finitions des meubles
- la crédence
- la dernière couche d'huile dure sur le parquet
...
lundi 28 octobre 2013
Le(s) toit(s) est (sont) terminé(s)
4 mois, jour pour jour, après le début du chantier, les toitures sont terminées... enfin, en tout cas, le charpentier est parti. Ce qui n'est pas tout à fait pareil, évidemment.
Philippe a fait le dernier pan de toit avec lui, et s'est ainsi rendu-compte, précisément, de la façon de travailler du "professionnel". Il y aura des bricoles à refaire derrière. Le "professionnel" ne sait visiblement pas poser un pare-vent : en principe, il faut couper la toile au niveau du faîtage, afin de laisser une circulation d'air pour éviter la condensation après isolation.
De même, le pare-vent doit tomber de 2cm environ dans la gouttière. Tout cela n'a pas été fait sur le toit de l'étable. Quant à la maçonnerie, est n'est faite nulle part pareil : parfois trop liquide, elle fait des bourrelets, d'autres fois trop sèche, elle s'effrite. Le raccord du toit de l'étable au toit principal est bancal ; des canaux sont bouchés, parce que trop serrés, d'autres sont bouchés parce qu'ils n'ont pas été nettoyés après la maçonnerie et des tas de chaux y ont séché... Bon, l'essentiel est quand-même que ce soit fini et que nous soyons à l'abri des fuites, pour quelque temps au moins...
En outre, Philippe a rebouché la plupart des trous des murs au-dessus des toits, nous devrions aussi donc être à l'abri des invasions de loirs, notamment.
Philippe a fait le dernier pan de toit avec lui, et s'est ainsi rendu-compte, précisément, de la façon de travailler du "professionnel". Il y aura des bricoles à refaire derrière. Le "professionnel" ne sait visiblement pas poser un pare-vent : en principe, il faut couper la toile au niveau du faîtage, afin de laisser une circulation d'air pour éviter la condensation après isolation.
De même, le pare-vent doit tomber de 2cm environ dans la gouttière. Tout cela n'a pas été fait sur le toit de l'étable. Quant à la maçonnerie, est n'est faite nulle part pareil : parfois trop liquide, elle fait des bourrelets, d'autres fois trop sèche, elle s'effrite. Le raccord du toit de l'étable au toit principal est bancal ; des canaux sont bouchés, parce que trop serrés, d'autres sont bouchés parce qu'ils n'ont pas été nettoyés après la maçonnerie et des tas de chaux y ont séché... Bon, l'essentiel est quand-même que ce soit fini et que nous soyons à l'abri des fuites, pour quelque temps au moins...
En outre, Philippe a rebouché la plupart des trous des murs au-dessus des toits, nous devrions aussi donc être à l'abri des invasions de loirs, notamment.
le chantier du toit de la souillarde |
les trous dans le mur principal... |
mercredi 11 septembre 2013
la moitié du 4è mur...
Celui-ci se découpe en 2... et nous programmons la réfection de la montée et de la cage d'escalier pour beaucoup plus tard. Quant au dessous de l'escalier, on ne sait pas encore !
En attendant, le mur d'entrée est fait à l'enduit à la chaux taloché... et c'est beau !
Au passage, nous avons viré la poutre qui ne servait à rien et c'est beaucoup mieux !
En attendant, le mur d'entrée est fait à l'enduit à la chaux taloché... et c'est beau !
Au passage, nous avons viré la poutre qui ne servait à rien et c'est beaucoup mieux !
Le mur en placo
Eh oui, comme souvent, le salon a 4 pans de mur. Après avoir achevé les 2 en "pierres à vue", en reste encore 2 autres.
Nous avons doublé l'un d'eux en placo.
C'est à la fois plus de boulot, plus long, plus dégueulasse et plus cher ! Il faut quand-même le poser sur un mur à peu près propre (du moins, pour les perfectionnistes que nous sommes car il y a fort à parier que nos prédécesseurs dans cette maison ont doublé de placo des murs pourris...). Ensuite, il faut installer les rails et, sur ce mur, il y a les découpes de la future fenêtre dont il faut tenir compte, tenir compte aussi du fait que nous mettrons peut-être des étagères : il faut donc mettre plus de montants que préconisé et Philippe a aussi pris la précaution de fixer les montants de placo sur des tasseaux à plusieurs endroits, afin d'assurer la solidité de l'ensemble.
Il faut ensuite fixer les plaques de plâtre. Alors, c'est vrai, une fois que c'est fait, la pièce change tout de suite et rapidement... pourtant, le boulot est alors loin, très loin d'être fini.
Il faut ensuite poser des baguettes d'angle en métal pour les consolider, puis passer l'enduit de rebouchage sur les vis et les joints, puis poser de l'enduit en bandes sur les joints, puis poncer, puis enduire, puis poncer, puis enduire... ces étapes sont longues et produisent bien plus de poussière que l'enduit à la chaux...
Enfin, il faut peindre, repeindre et repeindre !
Nous sommes contents du résultat, c'est sans doute l'essentiel !
Petit rappel des épisodes précédents :
à notre arrivée... |
étape intermédiaire |
samedi 3 août 2013
Les murs du salon
Après bien des atermoiements, nous nous sommes lancés dans la finition des murs du salon. La cuisine attendra qu'on ait fini les travaux dégueulasses et poussiéreux.
Il a d'abord fallu tout vider et protéger. Puis piqueter. Puis nettoyer les pierres une par une. Puis faire les saignées et enfin, "envoyer" l'enduit. Reste après le brossage, le nettoyage, l'installation des prises.
En une semaine, tout est fait, grâce évidemment au charpentier, qui a interrompu la toiture pour nous aider à faire l'enduit. A deux, c'est tout de suite beaucoup mieux !
Il a d'abord fallu tout vider et protéger. Puis piqueter. Puis nettoyer les pierres une par une. Puis faire les saignées et enfin, "envoyer" l'enduit. Reste après le brossage, le nettoyage, l'installation des prises.
En une semaine, tout est fait, grâce évidemment au charpentier, qui a interrompu la toiture pour nous aider à faire l'enduit. A deux, c'est tout de suite beaucoup mieux !
samedi 20 juillet 2013
Un toit à ma taille !
Le toit de poulaillers ressemble davantage à un toit de maison de poupées néanmoins, il faut s'en occuper ! Je m'en sens la force alors, je m'y mets.
J'ai d'abord tenté de monter à l'échelle mais impossible d'oser franchir le cap du dernier barreau jusqu'au toit... je suis donc passée par la fenêtre de la cuisine !
Nettoyé, tuiles changées, le voilà qui revit !
Il me faut encore attendre que Jean-Luc ait fini le toit du-dessus pour peaufiner.
J'ai d'abord tenté de monter à l'échelle mais impossible d'oser franchir le cap du dernier barreau jusqu'au toit... je suis donc passée par la fenêtre de la cuisine !
Nettoyé, tuiles changées, le voilà qui revit !
Il me faut encore attendre que Jean-Luc ait fini le toit du-dessus pour peaufiner.
Le travail du charpentier
Après des semaines d'attente et d'incertitude, le charpentier est arrivé.
Avec lui, une benne gigantesque qui bloque l'entrée de la maison et de l'étable...et qui va rester en place plus d'un mois.
La mise en place de la benne n'a pas été une partie de plaisir, il y avait juste assez de place pour que le camion monte sur le talus et vienne se mettre en face de l'entrée.
Après cette mise en place, le charpentier a commencé son oeuvre...
Première étape : désosser le pan arrière du toit. Jean-Luc (c'est le prénom du charpentier...) balance dans la benne tuiles abîmées et ciment, il enlève et stocke sur le toit les tuiles récupérables.
Sans s'énerver, sans courir, tranquillement, il avance à un bon rythme et semble très à l'aise sur son toit, même avec les bras chargés de paquets de tuiles !
Au bout de quelques jours à peine, nous sommes vraiment impressionnés par sa façon de travailler, tout seul à 5 mètres du sol, sur un toit plus qu'instable.
Après les tuiles, ce sont toutes les voliges qui s'envolent, puis les chevrons, dont la plupart sont pourris. Jean-Luc balance tout ça depuis là haut, tout en gardant son équilibre !
Nous partageons tous les jours avec lui le café du matin et la bière de fin de journée et il n'est pas avare de son savoir.
Il nous montre à quel point les tuiles peuvent être différentes : "elles sont très anciennes, explique t-il. Autrefois, c'étaient les femmes qui les façonnaient sur leurs cuisses afin qu'elles prennent la forme adéquate et c'est pourquoi elles ont des différences". Après quelques recherches, il apparaît que cette histoire est une légende mais qu'importe, Jean-Luc a appris et retenu la légende et non la vraie histoire. En tout état de cause, ce toit est très vieux, trop vieux et il était temps de le faire !
Il nous donne aussi plein de conseils pour la maison, et il a une façon de voir la vie intelligente, fine et différente. Bref, c'est une belle rencontre.
Après la dépose des chevrons, il en met de nouveaux : il monte avec ses poutres et sa tronçonneuse et coupe tout de là-haut !
Ensuite, il pose le pare-vent, puis les liteau et contre-liteaux, qui fixent le textile et sur lesquels il ajuste les tuiles neuves à melon.
Par dessus, il remet d'anciennes tuiles encore en bon état.
1/3 du pan arrière est terminé et, pour faire les 2/3 restants, il faut maçonner le mur, afin de créer une étanchéité et de stabiliser les chevrons.
Sur cette partie, les chevrons sont à vue de l'extérieur, il a donc cherché chez lui des chevrons anciens en bon état pour préserver l'authenticité de la maison.
On ne le verra plus jamais comme ça... |
La mise en place de la benne n'a pas été une partie de plaisir, il y avait juste assez de place pour que le camion monte sur le talus et vienne se mettre en face de l'entrée.
la benne et les matériaux |
De l'intérieur, une des parties les plus pourries |
De l'intérieur |
Au bout de quelques jours à peine, nous sommes vraiment impressionnés par sa façon de travailler, tout seul à 5 mètres du sol, sur un toit plus qu'instable.
Après les tuiles, ce sont toutes les voliges qui s'envolent, puis les chevrons, dont la plupart sont pourris. Jean-Luc balance tout ça depuis là haut, tout en gardant son équilibre !
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Avec des fenêtres, le grenier sera très lumineux ! |
Il nous donne aussi plein de conseils pour la maison, et il a une façon de voir la vie intelligente, fine et différente. Bref, c'est une belle rencontre.
Après la dépose des chevrons, il en met de nouveaux : il monte avec ses poutres et sa tronçonneuse et coupe tout de là-haut !
la première partie à l'abri ! |
la même, vu de l'intérieur |
1/3 du pan arrière est terminé et, pour faire les 2/3 restants, il faut maçonner le mur, afin de créer une étanchéité et de stabiliser les chevrons.
les chevrons et la maçonnerie |
Détails... |
tout le pan nord à l'abri... |
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